Je veux être unique, comme tout le monde !

Cette idée, partagée par tous, est une évidence, mais est-elle possible pour tous ?

Chacun d’entre nous souhaite vivre avec cette envie. Nous ressentons ce besoin de nous sentir uniques, différents des autres. Cela implique donc d’exister par rapport à l’autre et non pour l’autre. Personne ne souhaite ressembler à ces armées d’êtres identiques, vêtus du même uniforme, marchant au même pas, répondant aux mêmes ordres. Nous aspirons ardemment à cette différence. Sortir du rang. Sortir du moule. Être soi.

Cette année ou l’année prochaine, nous serons 8 milliards d’êtres humains sur terre. Nous serons 10 milliards en 2100. Ces chiffres semblent affolants, pourtant, il est difficile de se rendre compte de la quantité, de la masse, de ce que cela représente réellement. C’est un peu comme les étoiles dans le ciel, les milliards d’années-lumière et l’infinité de l’univers. Il y a des choses que notre cerveau a du mal à concevoir. 8 ou 10 milliards d’être humains sur terre. Et pourtant, les humains ne représentent que 0,01 % des êtres vivants sur Terre…

Alors quelle place avons-nous au sein de ce vaste tout ?

En tant que parent, nous regardons grandir nos enfants, nous les voyons chaque jour comme des êtres uniques. Mon fils n’est pas moi, il n’est pas sa mère, il est différent de sa sœur, qui est différente des autres enfants, etc. Nous sommes tous différents ! Mais sommes-nous tous uniques ?

Enfant, nous sommes uniques pour nos parents. Puis en grandissant, notre besoin d’appartenance à un groupe lisse nos différences. Nous devons nous faire accepter par ce clan, par cette bande de potes, par cette couche sociale, etc. Alors, nous perdons, petit à petit, un peu de notre unicité.

Nous sommes confrontés à cela dès l’école, puis, les années passent et nous plongeons dans le monde professionnel, où nous devons nous plier et accepter les règles érigées par d’autres.

Nous avons tous besoin de se sentir accepté par une communauté ou par les êtres que nous aimons. Mais nous avons également un besoin vital de nous sentir différents, pour se sentir vivant tout simplement. Nous possédons chacun au fond de nous une part unique à cultiver, à faire grandir pour que nous puissions nous épanouir en harmonie avec notre intériorité. Avoir conscience à être soi est vital. Alors pourquoi avoir autant de mal à accepter pleinement l’autre tel qu’il est, avec ses différences, ses forces, ses faiblesses, ses contradictions ?

Une des solutions est certainement l’échange. Plus nous échangeons et plus nous apprenons. Plus nous ouvrons notre esprit, élargissons notre façon de voir, plus nous comprenons l’autre, plus nous l’acceptons. Accepter l’autre s’est se faire accepter par les autres. Ainsi, chaque être peut se sentir unique au sein d’un même monde.

Ainsi, être unique dépend de nous, de notre propre volonté d’accepter et d’assumer nos différences, mais également celles des autres. En effet, nous devons accepter l’autre, et être pleinement accepté par les autres pour vivre sans réserve nos différences, et donc notre unicité.

La voilà notre place, être humain unique parmi les autres êtres humains uniques. À chacun de trouver son propre chemin.

Ma place en tant qu’artiste est de mettre en perspective les relations humaines au sein de l’humanité. Le tableau « Chemins » m’inspire les possibles chemins intérieurs que nous pouvons prendre pour devenir nous-même tout en maintenant l’équilibre avec les autres.  Cliquez ici pour voir l'œuvre maintenant !

Précédent
Précédent

L’appât rance de l’apparence.

Suivant
Suivant

La tache : genèse de mon travail.